les différents codages utilisés en transmission bande de base
Avant l'injection des informations dans un canal, un codage est nécessaire. Le choix d'un code est fonction du spectre de ce code, la bande passante disponible du bruit et interférence du canal, du contrôle de la performance, de la tenue en horloge et la fiabilité de la réalisation.
1- Le code tout ou rien : c'est le plus simple, un courant nul -V code le 0 et un courant positif +V indique le 1.
2- Le code RZ : le 0 est codé par un courant nul et le 1 par un courant positif qui est annulé au milieu de l'intervalle de temps prévu pour la transmission d'un bit.
3- Le code NRZ (Non Return Zero) : très proche du code binaire, et pour éviter la difficulté à obtenir un courant nul, on code le 1 par un courant positif et le 0 par un courant négatif.
4- Le code NRZI (Non Return Zero inverse) : on produit une transition du signal pour chaque 1, pas de transition pour les 0. Le débit binaire est le double de la fréquence maximale du signal : on transmet deux bits pour un hertz.
5- Le code AMI (Alternate Mark Inversion) : le code bipolaire, c'est aussi un code tout ou rien dans lequel le 0 est représenté par un courant nul, mais ici le 1 est représenté par un courant alternativement positif ou négatif pour éviter de maintenir des courants continus.
6- Le code Manchester : ici aussi le signal change au milieu de l'intervalle de temps associé à chaque bit. Pour coder un 0 le courant sera négatif sur la première moitié de l'intervalle et positif sur la deuxième moitié, pour coder un 1, c'est l'inverse. Autrement dit, au milieu de l'intervalle il y a une transition de bas en haut pour un 0 et de haut en bas pour un 1.
- Le codage Manchester présente un inconvénient : il nécessite un débit sur le canal de transmission deux fois plus élevé que le codage binaire. Pour 10 Mbit/s transmis, on a besoin d'une fréquence à 10 MHz. Son utilisation est l'Ethernet sur le support 10base-T, 10base-2 et 10base-5, notre paire de cuivre torsadée et les coaxiaux.
8- Le code Miller : on diminue le nombre de transitions en effectuant une transition (de haut en bas ou l'inverse) au milieu de l'intervalle pour coder un 1 et en n'effectuant pas de transition pour un 0 suivi d'un 1. Une transition est effectuée en fin d'intervalle pour un 0 suivi d'un 0.
9- Le code MLT3 : seuls les 1 font changer le signal d'état. Les 0 sont codés en conservant la valeur précédemment transmise. Les 1 sont codés successivement sur trois états : +V, 0 et -V. Exemple pour une suite binaire : 1 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1.